Pauline Laporte, opticienne ancienne diplômée ICO vient d'installer un cabinet de téléconsultation optique
06 février 2024
Sylvie
3 minutes

Pauline Laporte, opticienne, gérante passionnée à Entraygues-sur-Truyère (Aveyron) « D’être loin de tout, on peut en faire une force » (Success story)

Au cœur du charmant village d’Entraygues-sur-Truyère dans le département de l’Aveyron, s’épanouit Pauline LAPORTE, opticienne diplômée de l’ICO, promo 2017 BTS Opticien Lunetier.

À présent, son nom résonne avec fierté dans les ruelles d’Entraygues, suite à la création de son magasin d’optique depuis 2 ans et demi, et à la mise en place récemment d’une cabine de téléconsultation en ophtalmologie.

Pauline est une opticienne, entrepreneuse passionnée et engagée dans son village. Elle fait partie de l’association des acteurs économiques de sa région. Pauline a trouvé une solution aux déserts médicaux de son département.

Nous sommes très fiers à l’ICO de suivre nos anciens étudiants et de pouvoir mettre en visibilité leurs parcours et les multiples débouchés professionnels que comportent l’optique lunetterie.

Pauline Laporte, opticienne ancienne diplômée ICO vient d'installer un cabinet de téléconsultation optique

Article complet publié le 06 février 2024 sur le site CentrePresse.fr/Aveyron

Pour quelle raison vous êtes-vous installée à Entraygues-sur-Truyère ?

C’est un retour aux sources car je suis originaire du village et cela répond à des besoins. J’ai installé mon magasin sur le tour de ville depuis deux ans et demi, et je me rends chaque jeudi à domicile de mes clients ainsi que dans les Ehpad.

Vous venez d’installer un cabinet de téléconsultation, comment cela se passe-t-il ?

Il n’y a pas d’ophtalmo, cela répond aussi à un besoin. D’autant que les délais sont très longs que ce soit pour Rodez ou à Aurillac. Cela fonctionne bien depuis la mise en place fin septembre. Les gens sont contents, les rendez-vous peuvent être pris dans la semaine ou sous quinze jours en fonction aussi de la disponibilité des clients. Cela évite de se rendre à Espalion et à Aurillac. La plateforme donne accès à cinq orthoptistes et autant d’ophtalmos qui travaillent tous très bien. Je peux faire des lunettes en même temps qu’il y a la téléconsultation et je dispose aussi d’un autre site qui permet de gérer les plannings. Il y a maintenant, Anna Baranski, une audioprothésiste de La Primaube, qui vient deux fois par mois dans le magasin. Cela permet également de proposer de la téléconsultation pour l’otorhinolaryngologie. Une dynamique est enclenchée grâce à la téléconsultation.

Que pensez-vous de la création de l’association des acteurs économiques ?

C’est une très bonne initiative, j’en suis d’ailleurs la secrétaire ! Pour cette première année, il y a un pic d’adhésion avec la tombola organisée pendant les fêtes. On communique plus facilement entre nous, cela centralise les informations. J’aimerais bien que les commerçants s’entendent pour créer une dynamique.

Qu’en attendez-vous ?

Je verrais bien des actions autour des Jeux olympiques. Cela demande d’anticiper car c’est chronophage. Le bureau doit bientôt se réunir. Dans notre malheur d’être loin de tout, on peut en faire un atout, une force.